Aujourd’hui j’ai envie de vous parler du placenta…
Crédit photographique : Instagram @evarosebirth
Dans les hôpitaux et les maternités, il est majoritairement jeté à la poubelle, comme un vulgaire déchet…
Et pourtant cet organe est magique ! Oui c’est un organe, à part entière…
Il réussi la prouesse, 9 mois durant de faire cohabiter 2 êtres vivants dans le même corps, de nourrir l’un sans spolier l’autre, de transmettre des capacités immunitaires au bébé, tout en le protégeant d’un rejet immunologique.
Sans placenta, l’embryon serait d’office reconnu comme un corps étranger par le système immunitaire maternel et détruit implacablement.
Lors de la grossesse, le sang du bébé circule continuellement entre son corps et le placenta, via le cordon ombilical. Le placenta fait l’interface entre le sang fœtal et le sang maternel, laissant passer certaines cellules de l’un à l’autre, pourvoyeur de nutriments, barrière aux toxiques…
Au moment de la naissance, 30-40% du sang fœtal se trouve dans le placenta. Si on coupe le cordon immédiatement comme cela se fait souvent, on prive le bébé d’1/3 de son sang… chez l’adulte, être privé d’1/3 de son sang, cela s’appelle une hémorragie…
L’OMS recommande le clampage tardif du cordon, entre 1 et 3 min après la naissance. Mais en fait, on devrait attendre que le cordon ne batte plus et blanchisse.
Et d’ailleurs, on n’est pas obligé de clamper le cordon, on peut attendre qu’il tombe du nombril et conserver le placenta, attaché au bébé, pendant ce temps. Le placenta se conserve très bien en salaison.
Dans certaines cultures, la mère mange des bouts de placenta, comme le font beaucoup de mammifères, pour retrouver des forces…
Le placenta est un organe noble, redonnons-lui ses lettres de noblesse…
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